Quand Madame Vincent s'affichait avec Nicolas Sarkosy
Il peut vous paraître bien difficile de cerner Madame Georgia Vincent, candidate de l’UMP pour les municipales.
Durant son dernier mandat comme conseillère municipale d’opposition elle n’a effectivement pas vraiment brillé par ses propositions.
Toutefois Madame Vincent redevient prolixe dès que des échéances électorales pointent à l’horizon.
Prenant soin de ne pas trop s’ afficher avec son président en mal de bons sondages,
elle critique et promet jusqu’à plus soif.
La ville serait sur endettée, les finances dans le rouge, mais avec elle, miracle, les cantines deviennent gratuites, on fait pour les jeunes, on fait pour les personnes âgées, on installe des entreprises, etc..
Peut-être est-ce sa proposition de créer des cybercafés qui lui a fourni l’idée de faire de la politique dans le virtuel !
En attendant, il n’est pas désagréable de comparer avec ce qu’elle disait dans le Bondy blog il y a un an à l’occasion d’une interview à la veille d’une autre élection et de voir avec qui, à l’époque elle s’affichait !!!!
Interview réalisée par le Bondy Blog le 5/2/07 Bondy Blog : Selon vous, c’est quoi être militante UMP ?
« Je reste fondamentalement libérale. J’estime que la droite est moins hypocrite que la gauche. Certes, il y a besoin de social mais il faut d’abord motiver l’économie ! La richesse d’un pays se créer par ses entreprises. »
« Je reste fondamentalement libérale. J’estime que la droite est moins hypocrite que la gauche. Certes, il y a besoin de social mais il faut d’abord motiver l’économie ! La richesse d’un pays se créer par ses entreprises. »
Mon commentaire : D’abord motiver l’économie par la richesse crée par les entreprises, disiez-vous !
Mais depuis l’arrivée de Mr Sarkosy, les richesses n’ont-elles pas tendance à profiter aux grands patrons du CAC 40 qui se sont « royalement » augmentés de 40% sur une année, à Mr Gautier Sauvagnac qui a perçu un parachute doré de 1,5 millions pour son départ en retraite du syndicat patronal de la métallurgie, à Mr Sarkozy lui-même qui s’est accordé un relèvement de ses revenus de 170%, sans compter les délocalisations, les hausses de prix injustifiées sur les produits alimentaires et pétroliers notamment.
Le social viendra après disiez-vous ! sans doute estimez-vous que le social consiste dans le même temps à accorder aux retraités de ce pays une augmentation faramineuse de 3 euros, de promettre aux fonctionnaire un relèvement de leur salaire de 0,8 % soit la moitié de l’inflation estimée par le gouvernement lui-même
Bondy Blog : Pensez-vous que les banlieues pourraient constituer un thème de la campagne présidentielle ?
« Je pense que l’enjeu central de cette campagne présidentielle va porter sur le pouvoir d’achat. Régler d’abord les problèmes économiques. Les familles ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois, que ce soit dans les banlieues ou ailleurs. »
« Je pense que l’enjeu central de cette campagne présidentielle va porter sur le pouvoir d’achat. Régler d’abord les problèmes économiques. Les familles ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois, que ce soit dans les banlieues ou ailleurs. »
Mon commentaire : Heureusement que votre parti l’UMP, votre gouvernement et le président lui-même ont agi comme ils l’avaient effectivement promis dans la campagne des présidentielles : pour le pouvoir d’achat des français, on voit l’efficacité des décisions, et comment les Français apprécient de voir enfin leur porte monnaie déborder d’euros lorsqu’ils font leurs courses.
Les caisses sont vides paraît-il après que la première mesure de votre poulain ait été d’accorder 13 milliards aux riches avec le paquet fiscal, tandis que les salariés devront travailler plus, pour gagner plus si toutefois leur patron en ressent le besoin.
Bref, vos commentaires et prévisions économiques de l’an passé ne peuvent qu’inquiéter les Bondynois sur votre aptitude à gérer une ville qui de toute évidence n’a ni besoin d’une élue « libérale », ni d’un catalogue promesse sans lendemain, ni de vieilles méthodes usées et depuis longtemps décriées sur l’air de « avec moi, demain, je rase gratis »