Vidéosurveillance et sécurité ne vont pas forcément ensemble.

Publié le par Jacques Jakubowicz

Bondy va s’équiper en vidéosurveillance. Ainsi en a décidé le conseil municipal.

 Certes, cela ne concernera que la voie publique et pour l’instant que les environs de la passerelle de la gare, mais pour quel résultat attendu ?

L’investissement en matériel de vidéosurveillance et en personnel de surveillance des caméras a un coût élevé. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Prenons l’exemple de l’Angleterre qui a énormément développé la vidéosurveillance puisqu’elle dispose de 4.200.000 caméras sur la voie publique soit une caméra pour 14 habitants contre 20.000 en France.

Si la présence de caméras de surveillance réduit la délinquance et augment la sécurité, cela devrait se vérifier dans les statistique de la police.

C’est exactement l’inverse que l’on observe : le taux de criminalité (crimes et délits confondus) pour 1000 habitants est de 62 en France contre 98 au royaume uni. Les actes les plus graves, les homicides volontaires sont 40 à 50% plus élevés outre-manche.

La convention passée avec la police nationale pour la surveillance de nuit ne rassureront pas tous ceux qui pensent que durant ces heures nocturnes plus propices aux actes délictueux, les policiers sont plus utiles dans la rue, sur le terrain que derrière des écrans vidéos.

Coût élevé pour des résultats plus que douteux ont conduit les élus communistes, après avoir voté contre la mise en place de la vidéosurveillance, à confirmer leur opposition à ce projet en votant contre la convention avec la police nationale.

Publié dans Conseil Municipal

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